Exit le Statu Quo
Si la communication est en perpétuel mouvement, les relations presse ne dérogent pas à la règle. L’attaché de presse prend souvent la forme d’un caméléon : il est capable de s’adapter à un environnement qui change mais également aux demandes qui évoluent en même temps que les clients.
Pour garder le fil, les relations médias doivent-elles pour autant adapter les codes marketing à leurs propres rouages ?
On appelle « inbound marketing » une stratégie qui consiste à attirer les prospects avec des contenus de qualité pour ensuite les convertir en clients sans avoir à les démarcher. Dans les relations presse, ce procédé permettrait d’éviter les relances perpétuelles, l’envoi systématique de communiqués et les boites mails saturés, en procédant à un meilleur ciblage des journalistes en fonction de l’information à transmettre. Salvateur ?
Des plateformes apparaissent pour faciliter ce processus, à l’aide de mots-clés notamment, et en permettant les synergies entre journalistes et clients. Le medium de cette relation habituellement l’attaché de presse est alors matérialisé par une interface. Le but ? Gagner du temps.
Gagner en efficacité, mais surtout éviter les intermédiaires, raccourcir le circuit d’information et entraîner ainsi le risque que le message soit tronqué ou mal interprété. Certaines plateformes vont jusqu’à proposer des outils automatiques pour générer des communiqués de presse, des modèles rédactionnels types, tombant dans la facilité et l’automatisme.
L’attaché de presse de demain sera t-il un robot ?
L’humain, rappelons le, est au centre des relations médias.
Une interface aussi agréable d’utilisation soit-elle, avec un algorithme performant, donc une forte gestion des données en volume, ne remplacera jamais l’instinct et l’expérience d’un attaché de presse qui a construit son réseau années après années. Il connaît les journalistes, les rencontre régulièrement lors d’événements, échange avec eux tout comme ses clients et connaît les évolutions de leurs secteurs grâce à une veille quotidienne.
Si les relations avec les médias se limitaient à une recherche de mots-clés et un ajout dans le « panier » du journaliste idéal, les communicants n’auraient plus aucune raison d’être.
L'IA et l'attaché de presse : le bînome idéal.
Cibler d’avantage les besoins des clients, connaître de manière plus pointue les médias susceptibles de diffuser leurs informations afin de concrétiser un projet de A à Z, sont de vraies problématiques pour l’attaché de presse, qui dans un environnement de plus en plus digital, doit replacer le relationnel au cœur de son métier.
L’outil doit permettre de retrouver facilement les bonnes informations, sans interagir avec le savoir-faire de l’expert.
Dans cette quête de la gestion des données pour répondre à une demande sur mesure, l’intelligence artificielle est le collaborateur idéal des attachés de presse.
Un outil modulable, qui peut être amélioré, personnalisé en fonction de l’entité qui l’utilise au quotidien (agence, entreprise, organisme etc.)
Notre expertise, notre capacité de répondre aux besoins de nos clients et notre champ d’action à 360° sont rendus possible grâce au traitement des données fait par IBM Watson.
Sans l’humain cependant, l’outil ne peut être développé et évoluer. Sa performance incombe à ses utilisateurs.
À l’avenir une multitude d’acteurs feront appel à l’IA et au digital pour gagner en temps et en efficacité. Si les métiers de la communication évoluent, leurs outils également. Pour rester crédible et garder une réponse efficace aux besoins des clients, seul l’humain pourra faire la différence.
Dans les relations médias, l’authenticité, la flexibilité et l’entretien des liens professionnels sur le long terme sont des gages de confiance.
Des atouts qu’aucune « boite à outils » toute faite ne pourra remplacer.